L’école de journalisme de San Diego ouvre une nouvelle spécialité « santé »

 

Aux Etats-Unis, l’université de San Diego a ouvert récemment une spécialité « santé » dans sa filière journalisme. Dispensée aux élèves du département communication, elle délivrera un nouveau certificat aux jeunes étudiants diplômés au printemps et à l’automne.

L’une des plus grandes universités de Californie a ouvert cette année une nouvelle spécialité au sein de son école de journalisme. The SDSU (« San Diego State University ») lance officiellement un nouveau pôle d’excellence qui porte sur la santé de manière générale. Après le sport, la politique ou encore la culture et les langues, le département journalisme compte apporter à ses étudiants de nouvelles connaissances pour en faire des spécialistes de rubrique.

Une spécialité dépendante des autres départements de l’université

Pour la directrice du Departement of Journalism and Mass Communication, Mary Arnold, l’ouverture d’un nouveau pôle de spécialisation est une évidence. « Comme de plus en plus de personnes sont intéressés pas la santé et le bien-être, nous avons jugés que ce serait une bonne chose pour le département SDSU journalisme de se doter de cette nouvelle spécialité et ce grâce aux multiples filières dont l’université dispose ». Ainsi, les départements de sciences auront un rôle à jouer dans l’acquis de ses connaissances en matière de santé.

De la même manière qu’en Europe, cette spécialité est une matière à part qui nécessite la validation de crédits (de 9 à 12 au total) afin obtenir son diplôme. Ce cursus permet aux 12 élèves acceptés de se familiariser à l’écriture journalistique de la santé, avec des véritables cours de sciences à suivre pour comprendre les bases et les spécificités de cette discipline méconnue du grand public, incomprise et complexe. La disponibilité des infrastructures internes à l’université permet au département journalisme d’insérer sans difficulté cette spécialité.

La « santé » bientôt ouverte à tous ?

Pour le moment accessible seulement aux étudiants inscrits en master, Mary Arnold entend élargir la nouvelle matière aux étudiants des diplômes antérieurs. « Nous aimerions l’offrir aux étudiant de premiers cycles, mais nous attendons de voir quel sera le niveau de la première promotion ». Et la directrice de conclure « le travail d’un journaliste est de prendre en compte l’information et ses complexités pour la rendre accessible à une personne ordinaire. C’est ce que nous espérons faire avec ce nouveau programme ».

Texte rédigé par Aurélien Casanova